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Séminaire Post Master Pro - 3 juin 2015

La quatrième et dernière séance du séminaire post-master pro aura lieu le 3 juin à 14h30, salle 2017 du bâtiment Sophie Germain de l’Université  Paris Diderot.

Poursuivant l’habitude de ces dernières années elle est co-organisée par l’IREM et le séminaire post-master-pro. Et elle est cette année ouverte à  tous les enseignants, animateurs et formateurs. C’est une occasion pour les enseignants de découvrir ou redécouvrir l’IREM de l’intérieur.

La séance sera consacrée à une rapide présentation par Fabrice Vandebrouck (directeur de l’IREM) des groupes IREM, des commissions inter IREM et de la situation un peu générale des IREM dans le paysage de l’enseignement des mathématiques d’aujourd’hui, avec les questions actuelles et les perspectives, ainsi qu’à deux présentations de travaux de groupes IREM parisiens : le groupe POLIREM (Problèmes Ouverts à l’IREM) et le groupe Léo (Langage Écrit Oral).

Le groupe POLIREM vient de publier une brochure “autour des problèmes ouverts en classe de mathématiques” fruit de plusieurs mois de réflexion sur la question et d’expérimentations de problèmes ouverts dans les classes. Le groupe montrera sa difficulté à avoir pu définir ce qu’étaient les problèmes ouverts (entre travaux de recherches déjà publiés, problèmes ouverts déjà existants dans la littérature, les différents types d’ouverture, leur subjectivité...). Il donnera la catégorisation à laquelle ses membres sont arrivés, soucieux de reconnecter les problèmes ouverts avec les pratiques ordinaires des
enseignants. Il reste des questionnements à peine entamés sur les questions de gestion et de correction des problèmes ouverts, ainsi que sur les connaissances à institutionnaliser à leur issue. Un stage IREM sur ce thème devrait ouvrir en 2015/2016.

Le groupe Léo(langage, écrit, oral) : ses membres sont enseignants dans le secondaire (essentiellement collège) ou dans le supérieur (Université ou ESPE), ils enseignent les mathématiques et le français ou sont chercheurs (didactique et logique). La problématique générale de travail porte sur les questions de langage en cours de mathématiques,  nos questions se sont rapidement tournées vers la façon de faire entrer plus progressivement les élèves dans les spécificités de l’usage de la langue en mathématique (notamment son formalisme) et, plus généralement, les faire entrer dans les apprentissages en mathématiques. En parallèle d’un travail d’analyse du langage (par exemple dans les manuels et dans les écrits des élèves) et des difficultés de compréhension à la lecture (en français et en mathématiques), nous avons expérimenté plusieurs modalités de travail avec les élèves : (re)formulation du cours, dictées et travail sur les ambiguïtés, narration de recherche, travail sur la description de figure en géométrie (figure téléphonée, restauration de figure, programme de construction)…

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